MJB, d’origine suisse allemande, est ma première compagne. Nous avons vécu ensemble de 1969 à 1981, dans une relation enrichissante sur les plans intellectuel, spirituel et culturel. Nos vues ont cependant commencé diverger, surtout après notre voyage au Congo en 1980, sur la nécessité de fonder une famille, qui était devenue de plus en plus importante pour moi. Par ailleurs, quoique fort instruite, avec deux licences, en philosophie et en psychologie, plus une forte culture musicale, elle a fini par représenter pour moi le côté le plus sombre de l’Occident : sa morosité, sa propension à la détresse, associées à un fonctionnement hyper-compliqué. Il n’empêche que j’ai une gratitude infinie pour cette femme d’une grande générosité.
MJB
M.J. B.